Les lieux historiques requièrent un système spécialisé d’entretien qui s’appuie sur des ressources communes et des forces individuelles. Cette complexité crée des problèmes pour l’entretien des édifices et des lieux, car les partenaires ont de la difficulté à traduire les rôles et les responsabilités de l’entente dans les réalités des opérations quotidiennes.
Les priorités en matière d’entretien sont un point de discorde entre exploitants et propriétaires, ces derniers adoptant en matière de gestion des biens une approche qui contraste avec l’optique de préservation de nombreux exploitants.
Les lieux appartenant à des intérêts publics ne sont souvent pas prioritaires sur la liste des ministères débordés, qui ne possèdent pas les compétences nécessaires en matière d’entretien du patrimoine. Les exploitants d’organismes à but non lucratif sont confrontés à des responsabilités irréalistes en matière d’entretien et d’immobilisations que leurs ressources ne leur permettent pas d’assumer, ce qui les amène à investir des fonds dans des actifs qui ne leur appartiennent pas.
Le financement des améliorations aux installations représente une source majeure de conflits dans les sites dont l’intendance est partagée. Malgré les meilleures intentions, les propriétaires, les exploitants et les tiers font face à un manque de ressources financières nécessaires pour s’occuper des immeubles patrimoniaux dans un état de décrépitude dont les besoins sont coûteux. Lorsque la demande de fonds vient miner votre partenariat, il peut valoir la peine d’explorer d’autres stratégies de financement. Par exemple, procédez à la création d’un fonds d’investissement auquel chaque partie contribue annuellement ou présentez ensemble des demandes de subventions d’infrastructure qu’offre le gouvernement. Un effort coordonné peut porter ses fruits.